CANNES 2019 : Dolan, Desplechin… c’est la déception !

Deuxième journée où les journalistes tentent d’aller voir le Tarantino. C’est toujours la folie ! Pourquoi ? Je ne sais pas mais notre photographe Jeremy Jakubowicz a vu le réalisateur et Brad Pitt lors de la conférence de presse.

Quentin Tarantino – Cannes 2019 – ©Jeremy Jakubowicz pour misteremma.com
Brad Pitt – Cannes 2019 – ©Jeremy Jakubowicz pour misteremma.com

Nicolas Gilson, quant à lui, a été de déception en déception, la premier fut « Matthias et Maxime » de Xavier Dolan : « Il est bien mené. Tous les comédiens sont bons. Dolan évolue au niveau de la mise en scène mais je trouve que c’est un film sans enjeu. L’histoire est celle de Maxime qui va bientôt partir vivre en Australie et Matthias vit assez mal le départ de son ami de toujours et là, Matthias se demande la nature réelle de ses sentiments pour Maxime. Voilà pour le Pitch. Je n’ai rien ressenti car on se dit depuis le début qu’ils sont en couple et donc tout est joué d’avance. Xavier Dolan est un cinéaste de l’affect et là, j’ai été déçu car je n’ai rien ressenti mais on arrive en fin de festival, on est fatigué. Je dois dormir dessus. »

On va donc nuancer notre avis et attendre de dormir dessus et en reparler ultérieurement.

Par contre, pas de nuance pour « Roubaix, une lumière » de Arnaud Desplechin : « Là, on est au-delà de la déception, le film est totalement raté. Arnaud Desplechin est un de mes 10 réalisateurs favoris. Ici, il met en place son cinéma dont on a l’habitude. On voit la réalité d’une ville à travers un commissariat de police et directement, il est impossible de ne pas faire une comparaison avec « Les Misérables » de Ladj Ly mais autant l’un était fort, autant le côté romanesque du cinéma de Desplechin ne fonctionne pas sur cette thématique. C’est la déception du festival. »

Déception aussi pour Jeremy Jakubowicz qui s’est rendu à la soirée du film à la Plage Magnum. Ni Léa Seydoux, ni Sarah Forestier se sont laissés photographier. L’accueil du film aurait-il miné le moral de l’équipe ? Allez savoir…

Nous terminons cette chronique par 4 infos positives. Tout d’abord le film d’animation « J’ai perdu mon corps » de Jérémy Clapin a reçu le Grand Prix Nespresso, le film belge « Nuestras Madres » de César Diaz a reçu le Prix SACD et la co-production belge « Vivarium » de l’irlandais Lorcan Finnegan a reçu le Prix de la Fondation Gan pour la distribution à la Semaine de la Critique.

Et Nicolas voit une place au Palmarès de la compétition officielle pour le film « Parasite » de BONG Joon Ho : « Toute la famille de Ki-taek est au chômage et s’intéresse fortement au train de vie de la richissime famille Park. Un jour, leur fils réussit à se faire recommander pour donner des cours particuliers d’anglais chez les Park. C’est le début d’un engrenage incontrôlable dont personne ne sortira véritablement indemne. C’est un vrai film sur les classes sociales. C’est savoureux comme tout, c’est sarcastique, c’est une comédie et en même temps un film de genre. Le film est délirant et extrêmement bien ficelé. Il y a un double regard sur les riches et sur les pauvres. Il y a eu de grands moments durant la projection à la presse car les journalistes ont applaudit à plusieurs moments. »

Xavier Dolan – Cannes 2019 – ©Carol Koca avec l’aimable autorisation de Master Card
Roschdy Zem – Cannes 2019 – ©Carol Koca avec l’aimable autorisation de Master Card
Lea Seydoux – Cannes 2019 – ©Carol Koca avec l’aimable autorisation de Master Card
Adriana Lima – Cannes 2019 – ©Carol Koca avec l’aimable autorisation de Master Card
Adrien Brody – Cannes 2019 – ©Carol Koca avec l’aimable autorisation de MasterCard

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