Je me souviens d’avoir fait 2 fois la file pour aller voir l’adaptation de la bande dessinée franco-belge du dessinateur Arthur De Pins, Zombillénium, en avant-première au Festival de Cannes en mai 2017. Je me souviens d’avoir fait une file d’1h30 (soit plus que la durée du film qui est d’1h18) au pied de la Salle de la Soixantième sans pouvoir y assister car la production avait réservé cette séance aux enfants cannois, au grand dam de la presse présente.

C’est donc avec une certaine attente – et surtout parce que je suis fan de la BD – que je me suis rendu à la vision presse pour découvrir les monstres du parc d’attractions d’épouvante Zombillénium sur grand écran.

Hector, un humain, contrôleur des normes de sécurité, déterminé à fermer le parc d’attractions découvre un sombre secret enfui dans les entrailles de Zombillénium.
Francis, le Vampire qui dirige le Parc, n’a pas le choix : il doit le mordre pour préserver leur secret. Muté en drôle de monstre, séparé de sa fille Lucie, et coincé dans le parc, Hector broie du noir… Et si il devenait finalement la nouvelle attraction phare de Zombillénium ?

Malheureusement, l’animation est assez inégale durant le film. On loin très loin d’un Disney ou d’un Bigfoot Junior pour prendre un excellent exemple belge ! De temps en temps, l’animation est du niveau télé. De temps en temps, elle se dynamise et est de qualité cinéma. La séquence sur la musique de Pierre Bachelet est, pour ma part, ridicule. Mais encore ? Des monstres pour les petits ? Même très gentils et mignons, ne mettez peut-être pas vos plus petits devant le film mais, en gros, Zombillénium reste un bon divertissement que vos enfants verront avec plaisir (et peut-être pas uniquement à la télé à Noël !)

Sortie cinéma : 18 octobre 2017 (France – Belgique)
Film d’animation