Le métier de journaliste n’est pas toujours évident !

Dans le cadre de mes activités au sein du programme Archi Urbain, diffusé chaque dimanche à 18h45 sur BX1, il m’arrive parfois de me retrouver dans des situations périlleuses.

Je vous raconte mon tournage avec l’architecte Line Baeyens du bureau A.D.E. Architects.

Line fait partie des architectes qui participent au programme FEMICITY que j’ai initié et qui met en avant un ensemble de femmes travaillant dans l’immobilier en Belgique, une quarantaine de portraits qui apporte un regard différent, neuf sur l’image que l’on a souvent très erronée des chantiers et des métiers de la construction.

Ce matin-là, il faisait grand soleil. Nous nous étions donnés rendez-vous sur un chantier de Eaglestone à Uccle. J’avais quelques minutes de retard car les correspondances entre tram et bus n’avaient pas vraiment été coordonnées. Quoiqu’il en soit, alors que je suis en train de préparer mon matériel, Line me demande si j’ai pris mon gilet jaune, mon casque et mes bottes car nous sommes sur un véritable chantier de construction. « Bien sûr » lui répondis-je ! J’avais tout prévu en me rendant sur le site engelbert strauss. Cette entreprise familiale depuis 4 générations propose une gamme de vêtements de travail et des accessoires, des chaussures ainsi que des équipements de protection individuelle. Fabriqués aussi bien en Europe qu’en Asie et en Afrique, les produits sont conçus dans des ateliers de production qui fabriquent souvent uniquement pour la marque et avec lesquelles elle a une relation de longue date ce qui lui permet d’assurer une très grande qualité, une fiabilité et des produits uniques par la fabrication de leurs propres recettes de couleurs et des opérations de tissages avec des motifs spéciaux.

Tournage reporté.

Un peu stressé par mon retard, voilà que j’emboite le module du son dans la mauvaise encoche de ma caméra. Plus moyen de retirer les deux éléments. Je force mais ai peur de tout casser. Le chef de chantier me propose – avec beaucoup d’humour – une marteau mais je préfère me rendre directement chez le revendeur de ma caméra pour trouver une solution.

Je retrouve Line quelques semaines plus tard. Le chantier a bien évolué. On découvre les corps des bâtiments. Les ouvriers pensent même mettre le bouquet durant la matinée. Le « bouquet » en question est un arbre, des branchages ou quelque chose de végétal qui annonce que le bâtiment est arrivé à sa plus grande hauteur. Cela ne signifie pas que la construction est terminée mais, je dirais, que le gros œuvre est terminé.

Tout se passe bien cette fois-ci avec ma caméra. Le tournage se déroule parfaitement. L’émission sera diffusée le dimanche 17 février 2019 mais, avant ça, je voudrais partager avec vous un événement qui ne m’était encore jamais arrivé : un tour de grue !

Line me dit : « Tu veux faire un tour de grue ?« . Euh… je ne comprends pas directement en quoi cela consiste-t-il. Ni une ni deux, elle m’emmène au milieu du chantier et me demande de monter dans une nacelle métallique. Pas de porte pour y entrer. Il faut escalader. Elle m’aide en portant la caméra et nous voici tous les deux dans la nacelle. Là, un ouvrier arrive et attache la nacelle aux chaînes qui sont reliées à la grue. La chaîne tape sur ma caméra et brise le son. J’éteins la caméra et la rallume. Ouf, tout fonctionne correctement mais j’ai raté le début de notre montée. Le grutier nous fait faire un tour à 360 degrés pour voir le chantier et les alentours. Une drôle de sensation m’envahit, entre liberté et peur de tomber.

« Tu ne craint rien » me dit Line !

Au terme de notre tour, le grutier nous redescend sur la terre ferme. C’était finalement bien court. J’aurais bien pris un second tour pour apprécier la vue et les sensations.

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