ARTONOV : La culture investit le patrimoine bruxellois

Pour la 7ème année consécutive le Festival ARTONOV, devenu incontournable dans le paysage bruxellois, investit des lieux d’exception pour y faire vibrer la culture. Musiques classiques et électroniques, danse, théâtre, cuisine expérimentale… Du 3 au 10 octobre 2021, les performances seront multiples et n’auront qu’un seul but : célébrer les artistes et la beauté de notre patrimoine. De l’Art nouveau à l’Art déco, sans oublier cette année quelques sites industriels (Tour à Plomb, See U) et des rendez-vous privilégiés (Vanhaerents Art Collection, Laika & Zefiro Torna).
 
Si la musique est toujours très présente lors de cette 7e édition, on y abordera la danse, le théâtre, les arts numériques et visuels ou encore l’art culinaire, dans des lieux Art déco/nouveau prestigieux et intimes, mais aussi au détour de sites industriels bruxellois. Cette année, la thématique du festival prend la forme d’une carte blanche, laisse une large marge à l’interprétation et toujours une place à la poésie. Pour ce cru, ce sera IBASHO, terme japonais désignant le lieu où l’on se sent le mieux, où l’on peut être soi-même. Une réflexion sur le rôle de l’art, en ces temps perturbés et toujours incertains où l’on emploie parfois durement pour le qualifier la notion de (non-)essentiel.

De l’Art nouveau à l’industrie

Côté programmation, quelques grands noms et des rendez-vous prestigieux. Avec la compagnie de théâtre Laika et l’Ensemble Zefiro Torna le 3 octobre, pour le spectacle Balsam, véritable expérience sensorielle à la Maison de la Poste. Ou à la découverte de la très prisée Vanhaerents Art Collection (8/10), une collection rare d’œuvres belges et internationales que le festival ARTONOV souhaitait intégrer à sa programmation depuis les prémices. Sans oublier le show Urban.Beethoven qui conjuguera musique, danse, street art et art numérique dans l’antre du See U, sous l’égide d’un pianiste pas comme les autres – le franco-iranien Nima Sarkechik. Ou encore le passage de la Compagnie Shonen à la Tour à Plomb, lors du spectacle de danse croisant performance et cinéma, Forme(s) de vie (7/10).

“ Cette année encore, nous avons intégré au circuit des lieux Art déco et Art nouveau, mais aussi pour la première fois des sites industriels récemment restaurés à Bruxelles.“ explique le directeur artistique Vincenzo CasaleUne réflexion est en outre engagée autour de la participation du public et de la manière de l’intégrer à la performance. Sa disposition influe sur son regard, la distance qui le sépare de la scène détermine son taux d’implication, son interaction… L’Atelier Colpaert (Schaerbeek) ou l’Hôtel van Eetvelde (bijou Horta du côté du Square Ambiorix qui vient de réouvrir ses portes après une restauration de 2 ans), ne compteront ainsi qu’une cinquantaine de spectateurs.

Pour autant, des lieux contemporains et industriels (la nouvelle Gare maritime, le site restauré de la Tour à Plomb) ont été ajoutés au parcours, permettant des jauges plus importantes pour certains spectacles qui pourront accueillir 150 à 200 personnes. Notez enfin que chaque performance sera jouée à deux reprises pour permettre au plus grand nombre d’y assister.

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