BD : « No War » de Anthony Pastor (Casterman)

Le Vukland est un archipel de l’Atlantique nord – à mi-chemin entre l’Irlande et les États-Unis – dont la colonisation s’est effectuée au dépend du peuple natif, les Kiviks. Leur berceau historique, l’île de Saarok, jouit encore d’une certaine autonomie, menacée par des tensions avec le gouvernement autours du projet de grand barrage.

Anthony Pastor nous fait suivre les aventure de Run, fils de parents divorcés mais dont la situation de chacun le met dans de sales draps. Sa mère est la chef du parti Kivik tandis que son père est un chef d’entreprise prospère du secteur énergétique… C’est lui qui est aux commandes du fameux barrage.

La découverte du corps sans vie d’un ingénieur du barrage sur Saarok est le démarrage de l’histoire qui nous entraîne vers un complot politico-écologique aux enjeux internationaux majeurs.

Couverture de la bande dessinée « No War » de Anthony Pastor (Casterman)

NO WAR #2

Tandis que l’opposition au nouveau président du Vukland gagne en violence, Run se remet miraculeusement de la tentative d’assassinat dont il a été victime. Il s’enfuit de l’hôpital et rejoint Las, parti à la recherche de sa mère arrêtée par les forces de l’ordre au cours d’une manifestation.

Jo, quant à elle, essaie de résister à l’intoxication provoquée par les plier kafikadik qu’elle a malencontreusement dérobée. Epuisée, elle traine jusqu’à la piscine bunker, qui semble étrangement être au cœur des événements qui secoue le pays.

L’archipel du Vukland se déchire, au bord de la guerre civile.

No War – Tome 2 – Casterman

NO WAR #3

Le sniper qui a tiré sur Run s’en prend à son père mais manque son coup et abat le président de l’entreprise chinoise qui finance le chantier du grand barrage.

Brook organise le passage de Jo sur Saarok où les chamans pourront peut-être la guérir de la pierre Kalikadif qui la tue petit-à-petit, mais au même moment, la contestation Gange l’île des natifs et les affrontements avec les forces de l’ordre se font de plus en plus violentes.

L’histoire se développe, s’enrichit. La pression monte. Et au terme de ce premier cycle de 3 albums, on attend avec impatience la suite de cette bande dessinée qui nous ferait bien penser aux meilleures séries contemporaines…

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