– Dites ! Ça vous dit un BBQ à la maison dimanche soir ?
– Ça va pas la tête ! Il y a The Pirouettes au Mont des Arts.
– Ouais et en plus, y a La Femme après.
– Euh… 12h30 alors ?
– 14h30, c’est bien et je viendrai avec un dessert.
– OK.
Rendez-vous pris pour le BBQ, j’apprends que mon fils ne concoure plus le samedi après-midi mais le dimanche matin… à 9h. En fait, 12h30, c’était pas mal !
6h après avoir quitté Milow, le réveil sonne. Je pose l’ordinateur sur mes jambes, j’ouvre un oeil, je laisse l’autre dormir. Je me branche sur le live Youtube du FINA World Masters Championships 2017. Une heure plus tard, c’est au tour de Renaud et de Nirina de passer leur chorégraphie libre. Leur prestation ne fut pas parfaite mais suffisante pour obtenir une médaille d’or dans leur catégorie et une d’argent au général. Je me rendors heureux et fier.
Un peu pressé de voir nos chouchous 2017 et d’entendre leur style musical intemporel, nous arrivons bien à l’heure au Brussels Summer Festival. Horrifié de voir le peu de monde devant la scène, nous sommes inquiets pour Vickie Chérie et Léo Bear Creek mais je suis en hypoglycémie. Il est grand temps que je mange une délicieuse crêpe au chocolat belge dans le food truck La charrette gourmande installé en face du Calder au Mont des Arts.
Retour devant la scène, le monde afflue. Nous voilà rassurés pour eux. Leur timidité d’entrée de jeu nous font craindre qu’ils ne soient pas très heureux d’être là mais rapidement, les amoureux d’Annecy nous réconfortent et déclarent leur flamme à Bruxelles. On danse, on chante, on veut encore un peu de leur folie et de leur variété contemplative. Ils nous joueront des standards mais aussi des premiers morceaux comme Un mec en or. Disponibles et souriants, ils se mêlent à la foule durant toute la soirée et se prêtent au jeu des selfies. (d’après leur Instagram, ils finiront leur nuit dans un bar karaoké de la Capitale)
Il est déjà temps de manger une seconde crêpe au chocolat pour tenir : demain, je me lève encore plus tôt et il me faut de l’énergie pour La Femme.
Dans la fosse, les esprits s’échauffent, le pogot s’invite, ça danse de toute part. La sécurité est sur les dents. Elle a peur des débordements. Un groupe de trois jeunes gars se promène torse nu. Ils se font alpaguer par les gars de la sécurité afin qu’ils se rhabillent décemment. Un torse nu, c’est mal.
De mon côté, je danse avec un type qui me répète après chaque chanson : c’est brillant ! C’est brillant !
Et c’est vrai que le rock synthétique et hypnotique de La Femme est brillant. On n’avait pas vraiment envie que cela se termine.
