Ce samedi 18 mai 2019 fut probablement la plus grosse journée pour misteremma.com. Toutes les équipes étaient mobilisées au quatre coins du globe pour répondre aux événements musicaux de l’Eurovision à Tel Aviv, aux hommages cinématographiques des réalisateurs à Cannes, et aux festivités colorées et amoureuses de la Belgian Pride à Bruxelles.

Pas de nouvelles sous le soleil de Tel Aviv. Hormis les huées de la prestation de Madonna, les Pays-Bas sont sortis vainqueurs comme l’avait prédit les bookmakers et notre correspondant sur place Didier Mathieu-Dabois. A Bruxelles, les gouttes d’eau ont gâché la fin du cortège mais pas la bonne humeur des 130 000 fêtards qui ont dansé et bu jusqu’au bout de la nuit. Et à Cannes, c’était la drache nationale et les crises épilepsies devant le Gaspard Noé qui auront retenu l’attention des journalistes.

Allo Cannes ? Ici, Bruxelles !

Je suis très étonné que Nicolas Gilson ne soit pas allé voir le second opus de Bruno Dumont sur la vie de Jeanne d’Arc mais les horaires cannois sont ce qu’ils sont… Il a quand même quelques indiscrétions sur « Jeanne » : « les échos que j’en ai sont de dire que le film est trop long mais témoigne d’une totale liberté avec des séquences hallucinantes. Les spectateurs ont les yeux écarquillés, ce qui ne veut pas dire qu’ils ont aimé mais le réalisateur est totalement dingue, il se permet tout ! »

Par contre, Nicolas s’est rendu au Grand Théâtre lumière pour voir le film chinois « Nan Fang Che Zhan De Ju Hui » (Le Lac Aux Oies Sauvages) de Diao Yinan : « Je ne comprends pas l’engouement des gens car personnellement, je ne suis absolument pas rentré dedans. Il faut dire que je ne reconnaissais aucun acteur.trice ! Il y a des séquences éblouissantes et d’autres épouvantables. Je ne sais pas ce que cela fait en compétition. Je pense qu’il lui manque quelques heures (ou jours) de postproduction ! »

Ça, c’est dit ! Aurait-il mieux fait d’aller voir « Liberté » d’Albert Serra ? « Pas certain ! » me confie Nicolas, « J’ai entendu dire que beaucoup de gens avait quitté la salle et comme toujours d’autres ont adoré ! ».

Mais alors sur quoi a-t-il été ému ou bouleversé ce jour ?

« La Gomora de Corneliu Porumboiu ! C’est un thriller, un film policier roumain. C’est assez classique au niveau du scénario, c’est un gentil film de divertissement mais le montage est bien ficelé et c’est rempli d’humour. C’est aussi un film qui rend hommage au cinéma. Il y a des films dans le film. C’est assez bien mené. Les choix musicaux sont pertinents.

Et, enfin, je m’arrêterais sur le Gaspard Noé, Lux Aeterna. Comme pour le film roumain, nous avons ici un film hommage au cinéma. Le film est à 90% du temps divisé en deux écrans. Il se passe quelque chose dans ce moyen métrage de 47 minutes qui vous met au bord de la crise d’épilepsie ! Je pense que le film doit être interdit aux épileptiques. Tu sors de là et tu dois t’accrocher pour ne pas tomber. C’est une expérience cinématographique. »

Jean Dujardin – Cannes 2019 – ©Carol Koca avec l’aimable autorisation de MasterCard
Montée des marches de « Les Plus Belles Années du Vie » de Claude Lelouch – Cannes 2019 – ©Carol Koca avec l’aimable autorisation de Master Card
Cannes 2019 – ©Carol Koca avec l’aimable autorisation de MasterCard
« Port Authority » de Danielle Lessovitz – Cannes 2019 – ©Carol Koca avec l’aimable autorisation de MasterCard
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