LA CONFESSION : Romain Duris fait tourner les têtes

Un nouveau prête dans un petit village français fait tourner la tête des employées du bureau de poste du village. Il faut dire que le prête en question est incarné par Romain Duris.

Printemps 1945, dans le sud-ouest de la France. La population vit au rythme des derniers mois de l’Occupation allemande. Barny, 25 ans, communiste et athée, travaille dans un bureau de poste d’une petite ville, dont le personnel est exclusivement féminin. L’arrivée d’un nouveau prêtre dans la paroisse ne va pas laisser ces femmes indifférentes, mis à part Barny. Elle décide un matin de se rendre à son tour à l’église pour affronter l’abbé dans son confessionnal et le défier. Cette initiative sera la première d’une série de joutes verbales bien plus nombreuses et bien plus complexes qu’elle ne l’imaginait…

Vulgairement, certains de mes amis diraient que Romain Duris pue le sexe ! Bien malgré lui, je pense, l’acteur français a toujours dégagé une certainement sensualité que les protagonistes féminines du film de Nicolas Boukhrief ont bien du mal à réprouver. Mais qui sera le plus perverti ? Le prêtre ou la jeune Barny ?

Malgré son sex appeal évident, Léon Morin ne convertira pas les foules au catholicisme tant le film pêche par certaines longueurs. Il aurait gagné en rythme avec 15 minutes de moins sans pour autant gâcher le propos de l’auteur. Néanmoins, ne boudez pas votre plaisir à découvrir ce casting très bien orchestré : autour de Marine Vacth (Barny), vous retrouverez Solène Rigot, Amandine Dewasmes, Lucie Debay et Anne Le Ny.

Ce n’est pas la première fois que le livre de Béatrix Beck, Léon Morin, Prêtre est adapté au cinéma. il le fut déjà à deux reprises :
– 1961 par Jean-Pierre Melville avec Jean-Paul Belmondo et Emmanuelle Riva
– 1991 par Pierre Boutron avec Robin Renucci et Nicole Garcia

Ici, Nicolas Boukhrief a repensé le livre d’origine, il a notamment changé la période : le film se situe durant les 2 derniers mois de la guerre et non 6 ans. Afin d’équilibrer le rapport de force entre Barny et Morin, le scénariste – réalisateur a décidé que la jeune communiste ne serait plus veuve comme dans le livre. Son mari est prisonnier en Allemagne.

Le film est extrêmement touchant par ses dialogues. La rencontre entre les deux personnages, la sincérité dans leurs échanges, la confrontation d’idées et bien évidemment cette idée d’amour (im)possible et éternel font de La confession un film que je vous invite à découvrir sur grand écran.

Affiche du film La Confession de Nicolas Boukhrief (2017)

Sortie du film : 08/03/2017 (Belgique – France)


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