Nabil Ben Yadir sort son troisième film ce mercredi 25 janvier 2016 : Angle Mort (Dode Hoek) raconte l’histoire de Jan Verbeeck, le flic le plus populaire de Flandre.

Commissaire de la brigade des stups à Anvers, il a démantelé plusieurs réseaux de trafiquants et beaucoup considèrent que la ville est plus propre grâce à lui. A la surprise générale, il annonce sa démission pour rejoindre les rangs d’un petit parti extrémiste, le VPV. Mais lors de sa dernière sortie en tant que commissaire qui le mène jusqu’à un labo clandestin à Charleroi, son passé refait surface…

Ce thriller mené par l’acteur Peter Van den Begin aurait du être le second long métrage du réalisateur bruxellois mais les financements en ont décidé autrement. Il semblerait qu’il soit plus facile de faire un film en France qu’en Belgique. Qu’à cela ne tienne, Nabil n’a pas abandonné son projet en réalisant La Marche (2013) avec Jamel Debbouze. Il s’est remis au travail et, 2 ans plus tard, il nous présente son premier long métrage bilingue qui s’inscrit terriblement dans l’actualité en raison de la situation politico-économique mondiale actuelle.

Loin de s’endormir sur ses acquis, Nabil Ben Yadir a déjà de nombreux projets en tête : un film noir avec de « vrais gens », une comédie à Molenbeek, un film aux States, … Notre rencontre montre combien Nabil est préoccupé par l’actualité. Bien évidemment, la patte Mister Emma reste : Magrittes, Machins, baiser de cinéma et autre régime sont également au rendez-vous des questions-réponses de cet entretien.