CANNES 2021 : 16 juillet 2021

« France » de Bruno Dumont est l’événement du jour en compétition. Le film est incarné par Léa Seydoux, Blanche Gardin et Benjamin Biolay. C’est un portrait d’une femme journaliste, de notre société et d’un système, celui des médias. Voici, une fois de plus aurais-je envie d’écrire, un film qui pourrait bien remporter la Palme d’Or demain lors de la cérémonie de clôture ou une prix d’interprétation féminine pour Léa Seydoux qui est impressionnante dans le rôle de cette journaliste.

Le deuxième film de la compétition de ce jour est « Nitram » de Justin Kurzel avec Caleb Landry Jones, Essie Davis, Anthony LaPaglia.

En Australie dans le milieu des années 90, Nitram vit chez ses parents, où le temps s’écoule entre solitude et frustration. Alors qu’il propose ses services comme jardinier, il rencontre Helen, une héritière marginale qui vit seule avec ses animaux. Ensemble, ils se construisent une vie à part. Quand Helen disparaît tragiquement, la colère et la solitude de Nitram ressurgissent. Commence alors une longue descente qui va le mener au pire.

Et le troisième film de la compétition de ce jour est « Haut et Fort » (appelé aussi Casablanca Beats) de Nabil Ayouch.

Anas, ancien rappeur, est engagé dans un centre culturel d’un quartier populaire de Casablanca. Encouragés par leur nouveau professeur, les jeunes vont tenter de se libérer du poids de certaines traditions pour vivre leur passion et s’exprimer à travers la culture hip hop….

En séance spéciale sous le label Cannes Première, le Festival de Cannes projetait hier le nouveau long métrage du réalisateur japonais Mamoru Hosoda, « Belle« . Ce film d’animation présente Suzu, une adolescente complexée, coincée dans sa petite ville de montagne avec son père. Mais dans le monde virtuel de U, Suzu devient Belle, une icône musicale suivie par plus de 5 milliards de followers. Une double vie difficile pour la timide Suzu, qui va prendre une envolée inattendue lorsque Belle rencontre la Bête, une créature aussi fascinante qu’effrayante.

Nicolas Bedos – Festival de Cannes 2021 – ©Jeremy Jakubowicz

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