DOCUMENTAIRE : « La Grand-Messe » de Méryl Fortunat-Rossi et Valéry Rosier

Valéry Rosier (« Parasol« , « Silence Radio« ) et Meryl Fortunat-Rossi (« Le Plombier« , « L’ours noir« ) ont posé leurs caméras au bord du col d’Izoard, situé dans les Hautes-Alpes en France. Nous sommes à 12 jours du passage des cyclistes du Tour de France et déjà, les passionnés arrivent avec leur camping-cars.

Valéry Rosier est probablement le meilleur portraitiste belge en documentaire à l’heure actuelle. A nouveau, il nous transporte dans une galerie de personnages plus savoureux les uns que les autres.

A l’écran, vous suivez le quotidien de ces retraités (pour la plupart) qui attendent patiemment l’arrivée du tour de France. La marche, la cuisine, la camaraderie sont de la partie, mais aussi des souvenirs parfois douloureux et surtout la captation de France 2 qui, parfois, se fait désirer.

« La Grand Messe » est une formidable tranche de vie avec beaucoup d’émotions, de saveurs, de joies et de virages où les bretons côtoient les parigos pour le meilleur et pour le pire.

Fiche technique
Titre : La Grand-Messe
Réalisation : Méryl Fortunat-Rossi et Valéry Rosier
Pays : Belgique – France
Genre : Documentaire
Date de sortie : avril 2019 (Belgique)
Durée : 70 minutes

Affiche du documentaire « La Grand-Messe » de Méryl Fortunat-Rossi et Valéry Rosier

Bio des réalisateurs

Méryl Fortunat-Rossi

Méryl est originaire du Sud de la France où il découvre la photographie au lycée avant de s’orienter vers le cinéma. De 2001 à 2005, Il étudie la réalisation en Belgique à l’Institut des Arts de Diffusion (IAD).

Après de nombreuses « piges » pour le petit écran (RTBF), il se consacre à présent au cinéma.

Auteur de plusieurs courts-métrages documentaires, Il signe notamment Aparicion sélectionné aux festivals d’Aix en Provence, Amiens, Split, Jihalava, Badalona… prix du public à Lago (italie) et pré-nominé aux Magritte du Cinéma.

Côté fiction, il explore en compagnie de Xavier Seron, un cinéma d’humour noir et décomplexé. Ensemble, ils co-réalisent notamment : « Mauvaise-Lune »,​ un faux documentaire éthylique nominé au Magritte et primé à dix reprises. « L’ours noir »​ est, une potacherie forestière couronné du Magritte du meilleur court-métrage 2016 (le film poursuit sa folle aventure à travers le monde avec plus de 200 sélections en festivals et 30 prix reçus). Leur petit dernier « Le Plombier« ​ qui est une comédie romantique érotico-acoustique, déjà primé à 10 reprises.

Enfin, en 2013, il passe de l’autre côté de l’écran en créant le Festival du cinéma belge à Nîmes et en Garrigue. Des vignes à la Garrigue, de Nîmes à Uzès, ce festival itinérant (et gratuit) permet aux cinéastes belges de présenter leurs films dans les villages gardois.

Valéry Rosier

Après une licence d’ingénieur de gestion à l’​Université Catholique de Louvain-la-Neuve en Belgique​V​aléry Rosier décide de se lancer dans la réalisation. Il se forme à l’I.A.D. (Ecole Supérieure des Arts) e​ n Belgique.

En 2008, il réalise le court, « Bonne Nuit« , qui sera primé des dizaines de festivals et nommé aux European Film Awards e​ n 2009.

Il travaille comme assistant sur de nombreux longs métrages et participe à des projets d’arts vidéo avec l’artiste belge Pierre de Mûelenaere.

En 2011, il produit et réalise un nouveau court, « Dimanches« , qui remporte de très nombreux prix dont le Prix Découverte Kodak à la 50ème Semaine de la Critique à Cannes.

En 2013, il termine son premier documentaire, « Silence Radio« , qui a reçu de nombreux prix dont le ​Fipa d’Or 2013 ​à Biarritz et le prix Mitrani 2013. ​Il réalise ensuite ​Babel Express, ​une série documentaire de 8 x 26minutes en 2014, produit avec Arte.

En 2015, il termine son premier long-métrage, « Parasol« , sélectionné et primé dans de nombreux festivals.

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