NETFLIX : « Bright » de David Ayer

L’affiche a de quoi donner envie : Will Smith, Joel Edgerton et Naomi Rapace dans un film Netflix. On ne demande qu’à voir.
Après la promo-débat orchestrée à Cannes en mai dernier pour Okja, le téléspectateur peut s’attendre à ce que le diffuseur produise des films aussi fabuleux que ses séries… et bien non ! Je ne sais pas si Bright de David Ayer est le pire film de 2017 mais il est certainement la série B à avoir un accès aussi large à la diffusion.

Le film démarre sur une fusillade où Scott Ward (Will Smith) , policier humain à Los Angeles, se fait tirer dessus par un orc. Directement après, Scott se réveille dans son lit. Il est bien vivant et son épouse lui demande de tuer une fée car une fée, c’est pénible.

Nick Jakoby (Joel Edgerton, méconnaissable), son confrère orc, arrive chez Scott et l’on comprend tout de suite que ce n’est pas le grand amour entre les deux êtres, ce n’est surtout pas l’amour tout court entre les humains et les orcs et l’arrivée de Nick dans la police a de quoi irriter de nombreux collègues qui n’espèrent qu’une chose : voir disparaître Nick de la police par tous les moyens. Entendez « on le vire » ou « on le tue ». C’est d’ailleurs la seconde solution qu’ils choisiront lors d’une intervention musclée avec des elfes. Et là, le duo prend le dessus et devient les héros d’un enjeu dramaturgie important : sauver une baguette magique qui permet à certains élus (les Bright) de réaliser un voeu. Oui, oui ! C’est bien ça l’enjeu du film. Entre courses-poursuites, énormes fusillades et bagarres en tout genre, le film de David Ayer pétarade dans tous les sens et fait surtout plof tant le scénario, la mise-en-scène, les couleurs sont grotesques.

Affiche de « Bright » de David Ayer

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