Le mercredi 7 décembre 2016, la chronique 4/3 de l’humoriste Jean-Luc Lemoine – qui n’est jamais en reste pour mettre de l’huile sur le feu – diffusait une séquence off (donc non diffusée à l’antenne lors de son tournage) dans laquelle on pouvait voir Cyril Hanouna demander à sa chroniqueuse Capucine Anav de deviner la partie de son corps qu’elle touchait à l’aveugle. Après le torse et le bras, Cyril Hanouna a placé la main de la jeune fille sur son sexe.

La diffusion de cette nouvelle séquence « osée » a provoqué un nouveau raz-de-marée de tweets de la part des anti-Hanouna jugeant ces images comme une agression sexuelle.

Et le problème est bien là. Il y a un fossé de plus en plus grand entre les blagues potaches de la grande « famille » TPMP (dixit Hanouna) et la vision de certains internautes qui jugent choquants et déplacés ce que l’animateur de C8 fait subir à ses chroniqueurs. Ces internautes sont appelés par l’équipe les « procureurs », les « donneurs de leçons » ou tout simplement les « journalistes en mal de buzz ». Les autres, ceux qui adorent le programme, sont appelés les fanzouzes.

Cyril Hanouna le dit et le répète, il est à l’antenne comme il est à la vie. Il fait des blagues. Et parfois, elles sont sous la ceinture. Il peut faire toucher son sexe, mettre des nouilles dans un slip, faire caca dans une chaussure, Il ne voit pas où est le problème. Il ne se considère pas comme le boss de ses chroniqueurs ni comme leur employeur. Tout ça n’est qu’une grande famille qui s’amuse.

Et oui, c’est vrai qu’il ne s’agit que de blagues potaches mais à y regarder de plus près, le problème est profond. Cyril Hanouna est-il un pervers narcissique comme le pense slate.fr ? Il détruit en tout cas tout le travail des instituteurs. Je vous invite à lire l’article de rue89.nouvelobs.com sur ce sujet.

Voici en tout cas deux articles que les fanzouzes et l’équipe de Touche pas à mon poste devraient lire pour confronter leurs idées et démarrer un débat ou une simple discussion. Ce serait en tout cas plus constructif que de les balayer d’un simple revers de la main.