CESAR 2018 : Fiertés belges !

La 43e Cérémonie des César du cinéma, organisée par l’Académie des arts et techniques du cinéma, se déroulera à la salle Pleyel à Paris le 2 mars 2018 et récompensera les films sortis en 2017. Elle sera présentée par l’humoriste et acteur Manu Payet. Cette soirée se déroulera en hommage à l’actrice Jeanne Moreau, icône du cinéma français récemment décédée et choisie pour l’affiche officielle de la cérémonie. Grâce au jeu des co-productions franco-belges et aux aides notamment du Tax Shelter, de Wallimage ou encore de la RTBF, la Belgique n’est pas peu fier d’être représentée dans diverses catégories.

GRAVE de Julie Ducournau
Coproduction : Petit Film et Rouge International, Wild Bunch, Frakas Productions et RTBF.

Auréolée d’un Magritte du meilleur film étranger, Grave concourt dans la catégorie Meilleure Réalisation pour Julia Ducourneau, Meilleur Espoir féminin pour Garance Marillier, Meilleur Scénario original pour Julia Ducourneau, Meilleure Musique originale, Meilleur Son et Meilleur Premier Film. (lire ma critique)

Dans la famille de Justine tout le monde est vétérinaire et végétarien. À 16 ans, elle est une adolescente surdouée sur le point d’intégrer l’école de vétérinaire où sa sœur aînée est également élève. Mais, à peine installée, le bizutage commence pour les premières années. On force Justine à manger de la viande crue. C’est la première fois de sa vie. Les conséquences ne se font pas attendre. Justine découvre sa vraie nature…

MARLON de Jessica Palud

Next Days Films, la sociéte de Maxime Feyers et François Xavier Willems, a le vent en poupe. Après une année 2017 marquée par le succès du court métrage Calamity dans les festivals, elle voit sa coproduction avec Punchline Cinema (France) être nommée dans la catégorie du Meilleur Court Métrage. Marlon met en avant les talents belges à l’écran (Catherine Salée, Olivia smets) mais aussi à la technique (Olivier Thys, Simon Jamart, Studio L’Equipe…).

Marlon, quatorze ans, rend visite à sa mère en prison pour la première fois depuis son incarcération. La jeune fille, protégée par sa famille et son entourage, s’entête malgré tout à croire que sa mère est son héroïne d’enfance.

La société SCOPE, quant à elle, place deux films dans la course au César du Meilleur film étranger avec « L’Echange des Princesses » et « Noces ».

L’ECHANGE DES PRINCESSES de Marc Dugain
Coproduction High Sea Production (France) et SCOPE Pictures (producteurs délégués – Belgique), soutenu par Wallimage.

Le film a été tourné intégralement en Belgique avec dans les rôles principaux Lambert Wilson, Olivier Gourmet, Maya Sansa, Thomas Mustin et deux très jeunes acteurs qui crèvent l’écran : Juliane Lepoureau et Igor Van Dessel.

1721. Une idée audacieuse germe dans la tête de Philippe d’Orléans, Régent de France… Louis XV, 11 ans, va bientôt devenir Roi et un échange de princesses permettrait de consolider la paix avec l’Espagne, après des années de guerre qui ont laissé les deux royaumes exsangues. Il marie donc sa fille, Mlle de Montpensier, 12 ans, à l’héritier du trône d’Espagne, et Louis XV doit épouser l’Infante d’Espagne, Anna Maria Victoria, âgée de 4 ans. Mais l’entrée précipitée dans la cour des Grands de ces jeunes princesses, sacrifiées sur l’autel des jeux de pouvoirs, aura raison de leur insouciance…

NOCES de Stephan Streker
Coproduction Jour2fête et RTBF. Produit par Daylight Films.

Favori des Magritte 2018 avec 8 nominations, ce long métrage fut le grand perdant de la cérémonie bruxelloise (lire mon article sur les coulisses des Magritte) mais le réalisateur Stephan Streker pourra peut-être se « consoler » d’un César d’un Meilleur film étranger. C’est tout le mal qu’on lui souhaite. (lire ma critique)

Zahira, belgo-pakistanaise de 18 ans, est très proche de chacun des membres de sa famille jusqu’au jour où celle-ci lui impose un mariage traditionnel. Écartelée entre les exigences de ses parents, son mode de vie occidental et ses aspirations de liberté, la jeune fille compte sur l’aide de son frère aîné et confident, Amir…

Affiche de « Noces » de Stephan Streker

ZOMBILLENIUM d’Arthur de Pins et Alexis Ducord
coproduction Maybe Movies, Dupuis Edition & Audiovisuel, Gebeka Films et RTBF.

Adapté de la bande dessinée éponyme paru dès 2009 dans Spirou (n° 3698) et dessinée par l’auteur français Arthur de Pins, ce film concoure dans la catégorie Meilleure Film d’Animation. (lire ma critique)

Dans le parc d’attractions Zombillenium, les monstres ont le blues. Non seulement, zombies, vampires, loups garous et autres créatures sont de vrais monstres dont l’âme appartient au Diable à jamais, mais en plus ils sont fatigués de leur job, fatigués de devoir divertir des humains consuméristes, voyeuristes et égoïstes, bref, fatigués de la vie en général, surtout quand celle-ci est partie pour durer une éternité. Jusqu’à l’arrivée d’Hector, un humain, contrôleur des normes de sécurité, déterminé à fermer l’établissement…

Affiche du film « Zombillénium » de Arthur de Pins et Alexis Ducord

Le Grand Méchant Renard et autres contes… de Benjamin Renner et Patrick Imbert
coproduction Folivari, Panique !, Studiocanal, RTBF et BeTV

Le film est constitué de trois histoires comiques courtes mettant en scène les animaux d’une ferme ainsi qu’un renard et un loup et quelques humains.

Ceux qui pensent que la campagne est un lieu calme et paisible se trompent, on y trouve des animaux particulièrement agités, un Renard qui se prend pour une poule, un Lapin qui fait la cigogne et un Canard qui veut remplacer le Père Noël. Si vous voulez prendre des vacances, passez votre chemin…

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